Sur Bijorhca, Eclat de Mode, les témoignages sont contrastés. Certains soulignent une vraie demande d’achat et une attitude professionnelle de la part des visiteurs. La fréquentation s’est révélée satisfaisante. « Nous n’avons pas arrêté », se réjouit Jean Antoine Bergue, fondateur de la société éponyme créée à Lisbonne au début de l’année. « Paris, c’est LA référence […]. Je suis convaincu que c’est le salon auquel nous nous devions de participer », ajoute-t-il. Le visitorat étranger a répondu présent. Les Français, également. Pour Aliocha Guez, créateur de sa propre marque baptisée Aliocha, « les nouveaux contacts ont afflué » même si les acheteurs internationaux se montrent plus « courageux que les Français pour la nouveauté ».
Détentrice d’un stand de 27 mètres carrés pour lequel elle a déboursé 7 000 euros, Stéphanie Holms, responsable commercial de The WildCat Collection, déplore un nombre trop peu important de nouveaux clients. Même constat pour une griffe préférant rester anonyme : « On s’attendait à voir plus de monde et à rencontrer bien plus de nouveaux clients ». « De toute façon, les Français sont bien trop traditionnels, ils ne prennent aucun risque et ne vont voir que ce qu’ils connaissent déjà », ajoutent-ils. Ludovic Moireux de la société franco-hispano-indienne Poudou-Poudou, affirme : « C’est calme, mais efficace ». « Nous attendions le salon comme le messie afin de savoir quel accueil aurait nos collections et nous sommes très satisfaits de voir que la marque plaît ». Toutefois, Chez N2, Audrey Lieutaud, assistante de la direction, trouve des clients « plutôt venus pour du réassort »…
Source: fashionmag.fr